Pour être plus précis, ce sont mêmes des microalgues. Elles ne réclament aucun engrais, n’ont aucun effet sur la déforestation et la production agricole. Le projet, financé à hauteur de 2,8 millions d’euros par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) pourrait être à la base d’un nouveau type de carburant vert.

Depuis décembre 2006, des chercheurs du Laboratoire océanographe de Villefranche sur Mer se penchent sur le cas de ces micro-algues. Ces organismes microscopiques, poussant dans l’eau douce ou l’eau de mer, peuvent contenir jusqu’à 60% de leur masse en lipides… D’un litre de microalhues, on peut extraire 100 g d’huile, un rendement à l’hectare bien meilleur (3 fois supérieur) que celui du colza ou du tournesol.

Une initiative « de plus » diront les mauvaises langues, mais à l’heure ou les biocarburants recueillent de plus en plus d’attention, cette initiative sort du lot. La production classique de carburants à partir de produits agricoles n’est pas toujours la plus écologique et économique. Outre les conditions de fabrication et les « coûts énergétiques » pas toujours verts, ce sont surtout les dérives humaines dont il est question.

« Au-delà de la déforestation et de la consommation d’énergie que leur culture implique, ils peuvent mener dans certains pays une rude concurrence aux produits destinés à l’alimentation. Selon des experts, il faudrait en effet planter l’équivalent de la surface de la France en oléagineux pour faire rouler toutes les voitures du pays. D’où la nécessité d’inventer un nouveau carburant à bas prix, non polluant, économe en énergie et qui ne prenne pas la place des cultures terrestres. »

Les chercheurs, doivent désormais trouver la microalgue capable de produire le plus de biocarburant et ont également la tache de rendre sa production… rentable. Car l’écologie est aussi une histoire d’économie.

Pour le moment, c’est une véritable synergie : L’élaboration d’algues en bassin permet la récupération et le recyclage de substances minérales néfastes pour l’environnement. Les stations de production d’algues seront couplées avec des stations de production de carbone afin de recycler les émissions de CO2 grâce à l’énergie solaire.

On parle d’une arrivée d’ici 2010… A suivre !

Source : CNET Networks France via SOS-Planete

Pour en savoir sur les micro algues  découvrez l’article dans le figaro.

A lire :   Calculer les conséquences de ses déplacements…