La grande distribution veut réduire son empreinte écologique ? Il semble que oui. Alors que l’actualité du jour pour les hypermarchés concerne une « grève » du personnel, une autre news attire notre attention d’écolo-bio-blogueurs.

Une convention a été signée le 29 janvier 2008 entre le Medad et la FCD (Fédération du commerce et de la distribution) sur les engagements pris par le secteur en matière de développement durable.

La grande distribution s’engage

Les objectifs sont d’informer sur les conséquences environnementales et sur les solutions. Bref encore et toujours de l’éducation. Merci la grande distrib ! L’actualité est dense pour les rois du commerce. Grève, Grenelle, pouvoir d’achat… Des croisades émergent pour nos vendeurs de rêves en boîte. Se battre contre les prix chers, ne pas impacter l’environnement. Green Washing ? Pour une fois, j’ai envie de croire en un changement. Pourquoi ? Car les actions sont couchées sur papier.

Point central, une méthodologie sur l’étiquetage carbone des produits. Le modèle de Casino pourrait servir de base. Casino s’est engagé à publier sur 3000 produits les émissions de CO2 liées à la fabrication. Les engagements passés concernaient la baisse du tonnage des emballages ménagers de près de 10 % et une réduction du nombre de sacs de caisse de 70 % depuis 2002.

Le label, garantie de qualité ?

Aujourd’hui, l’un des objectifs est de doubler d’ici à trois ans le nombre de produits bénéficiant d’un éco-label. Bernard Cressens de WWF commente la décision : « Il faut que l’information demeure lisible pour les consommateurs, ce que la multiplication des labels ne favorise pas ». Sur ce point je partage l’analyse. Labels de labels, certifications, normes, il faut être très connaisseur pour décrypter ces codes, mais aussi pour savoir ce qu’ils impliquent…

Pourcentages de produits naturels, lieux de fabrication… L’éternel confusion commerce équitable / naturel…

Selon Bernard Cressens, « la labellisation ne doit surtout pas être une barrière infranchissable pour les petits producteurs. » Là encore je partage la vision. La prochaine étape devrait être (j’espère) d’évaluer la pertinence des labels. Et l’éducation… toujours.

Concernant les produits issus de l’agriculture bio, l’objectif est d’augmenter de 15% la part des produits bio. Qu’ils représentent environ 3% des ventes serait une bonne chose, le modèle Allemand fait rêver. Soyons optimistes, à l’avenir on pourra sans doutes « acheter mieux », mais plus facilement.

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