Des chercheurs de l’université de Manchester ont mis en valeur l’effet hautement anti-bactérien des huiles essentielles. Dans un vaporisateur d’huile a été installé pendant 9 mois dans 2 chambres d’un hôpital ; une diminution de 90 % des bactéries dans l’air et une réduction du nombre d’infections ont été constatées.
De plus, aucun cas d’infection au staphylocoque doré résistant à la méthicilline (SDRM) n’a été rapporté. Par la suite, plus le niveau d’huiles essentielles vaporisées dans l’air diminuait, plus le nombre de bactéries augmentait. Durant les deux derniers mois de l’essai, le mélange d’huiles essentielles a été enlevé du vaporisateur : on a alors rapporté une éclosion de SDRM dans l’une des deux chambres.

On ignore les huiles qui ont été utilisées. Rappelons néanmoins que celles qui sont les plus efficaces contre des bactéries pathogènes sont la sarriette des montagnes, le thym, l’origan, le clou de girofle, la moutarde et la cannelle.

Si pour les adeptes de l’aromathérapie, et de la médecine naturelle en général, les résultats de cette étude n’ont rien de bien étonnant, on peut espérer qu’ils auront un impact dans le monde hospitalier, et plus globalement de la médecine allopathique. Si ces deux approches de la santé pouvaient se rejoindre pour nous proposer le meilleur de chacune, au-delà des pensées sclérosées et des luttes de pouvoir, c’est une médecine ciblée, respectueuse de l’individu et de son environnement, qui verrait enfin le jour.

Lu dans Passeportsanté.net

A lire :   La médecine douce : une nouvelle alternative