A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, des entreprises françaises s’engagent… plus ou moins. Coups de pub (« green washing » comme-y-disent) ou véritable démarche de responsabilité sociale ? C’est la suite donnée à leurs actions qui nous le dira.

Axa, par exemple, s’est engagée à compenser les émissions de CO2 engendrées par les déplacements professionnels de ses salariés… durant la semaine.

La compensation sera réalisée par la participation à un programme de reforestation dans la forêt tropicale Brésilienne Mata Atlantica, proclamée réserve de la biosphère par l’Unesco. Cette reforestation constituera un puits de carbone séquestrant le CO2 émis durant la semaine, mais ensuite ?

L’assureur compte mettre en place un programme de sensibilisation interne, pour encourager auprès de ses salariés le covoiturage et l’utilisation de modes de transports alternatifs, comme le vélo ou la marche. Bon, en gros, cela revient à leur renvoyer la balle … faible implication sociétale, a priori.

La MACIF s’est quant à elle fendue de la commande d’une étude pour connaître les comportements et attentes des français face aux déplacements. Elle y a lu que 59% d’entre eux se disent près à utiliser régulièrement un mode de déplacement alternatif à leur voiture. Voilà qui peut, soit dit en passant, lui donner des idées de nouvelles fomes de contrats d’assurance flexibles, ce qui est déjà une bonne chose.

A l’occasion de la semaine européenne de la mobilité, elle a également souhaité sensibiliser ses salariés sur les modes de déplacements alternatifs, mais s’implique de manière plus importante. En effet, elle prendra désormais en charge l’abonnement annuel vélib’ des salariés de son siège social Parisien. Voilà qui me parait plus crédible, voir même… plus respectueux, car symbolisant bien qu’en matière de changement de comportements, l’effort doit être partagé.

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