Vous vous souvenez sans doutes de la vague Oméga3. Entre une marque de margarine, des huiles qui se découvraient des vertus, bref les publicités vantant les Oméga3 ont occupé nos écrans, depuis 2004. La tendance se calme un peu, pourtant les Oméga 3 sont toujours aussi essentiels ! C’est un article de Doctissimo (sponsorisé par la fameuse marque de margarine) qui me fait réagir, et me pousse à vous parler d’un article trouvé il y a quelques temps…

Trouvée dans la newsletter Vitelma de Juin 2006, l’info parle des poissons. Oui, si vous suivez un peu l’affaire, vous savez que les poissons sont une des sources en Oméga3 (oui il y a aussi la margarine). Bref le poisson (sauvage), de par sa nourriture, est riche en Oméga3. Mais… les ressources naturelles ne sont pas inépuisables (je ne vais pas vous l’apprendre). Poissons d’élevage, nous voila ! Et oui mais ce poisson, est-il riche en Oméga 3 ? C’est là que l’affaire devient passionnante.

Plutôt que de gaver les poissons d’élevage d’huiles de poissons, le Département of Fisheries and Oceans de l’université of British Columbia, a cherché des « alternatives » alimentaires. Les poissons trouvent leurs Oméga3 dans l’huile de Colza, notamment.

Les poissons qui deviennent végétariens, cela peut faire sourire, mais c’est une double bonne nouvelle ! Cela implique que l’aquaculture peut se maintenir de manière efficace (pour permettre aux ressources naturelles de se renouveler). et non nocive pour l’homme. Car les huiles de poisson que l’on donne aux petits saumons d’élevage ne sont pas roses (les normes sanitaires différent de celles pour l’homme) ! Bref avec du Colza, pas de dioxine et autres contaminants.

Mais cela est en études, et pas encore généralisé. Une des solutions reste donc, l’ingestion d’Oméga3 via les compléments alimentaires. Car cet acide gras essentiel (non fabriqué par l’homme), lui est indispensable… mais les carences sont nombreuses !

omega_3_concentres.jpgDoctissimo résume d’ailleurs très bien les préoccupations actuelles :
« les cas récurrents de contamination des poissons par du mercure et autres toxines peuvent parfois faire opter pour une supplémentation. Dans ce cas, sachez qu’il est inutile de chercher à vous « gaver » plus que de raison. Essayez simplement d’atteindre des quantités proches des apports journaliers recommandés (2 g/jour d’acide alpha-linolénique pour un homme par exemple). Et n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ! »

Source : Doctissimo et Vitelma

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