Le 75e Congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) a eu lieu du 7 au 11 mai 2007, à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Des chercheurs de tous bords y ont exposé les résultats de leurs recherches et leurs préconisations sur le thème « l’esprit en mouvement ». On y a notamment appris que :

  • réduire les heures d’enseignement dans différentes matières pour en ajouter en éducation physique permet aux élèves d’avoir d’aussi bons – sinon de meilleurs – résultats scolaires, en plus d’améliorer leur condition physique. « Sans tout bousculer, on pourrait augmenter progressivement le nombre d’heures d’éducation physique. Pour obtenir un effet positif sur les résultats scolaires, il faut au moins 150 minutes d’activité physique par semaine » ;
  • Ce sont les parents qui influencent le plus le temps que leurs enfants consacrent à l’activité physique, avant les amis ou le soucis d’améliorer l’apparence physique ;
  • Pour que les actions des professeurs d’éducation physique aient un effet à long terme, elles doivent s’inscrire dans une démarche de sensibilisation globale sur l’hygiène de vie, la santé, l’alimentation.

Un esprit sain dans un corps sain, c’est tout un état d’esprit de vie en conscience de son corps qu’il s’agit bien là d’expérimenter et de transmettre à nos enfants. Tout en découle : lorsque l’on a cette conscience, il me semble que l’on est naturellement davantage porté à une alimentation naturelle et biologique, à une gestion naturelle de la santé, et à une attention plus soutenue au vivant.

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