Nous sommes au coeur de l’hiver. Cela n’aura échapé à personne, le froid est arrivé, bien installé. Certains peuvent profiter de la neige (les chanceux), mais pour la plupart le brake de Noel n’est qu’une pase avant de ré-attaquer 2009 (vous avez pensé à vos résolutions ?). En cette période propice à la morositude (comme la bravitude mais avec morose), nous vous présentons un article au sujet de la luminothérapie et autres thérapies apparentées.

Luminothérapie

La luminothérapie est aussi appelée photothérapie. C’est un moyen naturel de retrouver l’énergie, la bonne humeur et le moral, le tout grâce à la lumière. De nombreuses personnes souffrent du blues hivernal et se sentent fatiguées. Ce blues hivernal, ou encore dépression saisonnière (selon les formes plus ou moins prononcées) sont dues au manque de lumière. Les jours raccourcissent, la lumière se fait rare… Or notre cerveau a besoin de la lumière du soleil. Les cures de luminothérapie (lampes et ampoules) permettent d’apporter cette lumière qui manque en hiver.

Les bienfaits de la luminothérapie s’apprécient également en dehors de la période hivernale. Nombreux sont ceux qui travaillent dans un bureau. Avez vous déjà pensé à la qualité de l’éclairage de votre bureau ? Des locaux sombres et mal éclairés ne sont pas propices au travail. S’équiper avec des ampoules de luminothérapie permet d’apporter une lumière du jour, et un rendu des couleurs parfait.

La luminothérapie consiste simplement en des séances d’exposition à une forte luminosité face à des lampes de luminothérapie. Découvrez notre gamme complète de lampes de luminothérapie :

Lampe luminothérapie

Les lampes de luminothérapie sont très utilisés dans les pays nordiques, pour compenser le manque de lumière du jour en hiver. Les lampes de luminothérapie ont fait leur apparition en France depuis quelques années, le terme est notamment très visible depuis 2003, sous l’impulsion du Dr Servand Shreiber.

http://www.somnea.fr/images/produits/grandes/luminotherapie-lumie-desk-lampe.jpgVoici quelques conseils pour bien choisir et utiliser votre lampe de luminothérapie.

Bon à savoir : plus vous prenez un appareil puissant, moins de temps cela prendra pour recharger vos batteries. Plus la lampe est puissante, moins le temps d’exposition nécessaire est élevé. Ceux qui veulent un réveil tonifiant choisiront ainsi une lampe luminothérapie puissante pour une exposition de 30 minutes. Ceux qui, au contraire, peuvent passer leur journée au coté de leur lampe de luminothérapie au bureau, choisiront une lampe luminothérapie spécialement adaptée au bureau. C’est l’usage du produit qui doit guider votre choix.

A lire :   La luminothérapie contre le blues de l'hiver

Retrouvez les conseils pour acheter une lampe de luminothérapie.

Chromothérapie

La chromothérapie est une méthode d’harmonisation et d’aide à la guérison naturelle des maladies par les couleurs. Le principe de base pour la chromothérapie est simple : à chaque couleur correspondent des vibrations, des rythmes. Les couleurs rythmant notre vie et étant omniprésentes, les adeptes de la chromothérapie partent du principe que la couleur peut avoir aussi des propriétés significatives sur notre santé physique ou psychique“.

On octroie aux couleurs des propriétés curatives différentes selon le degré de chaleur qu’elles symbolisent. On croit également que la couleur peut activer la fabrication d’hormones suffisante à l’harmonie du corps humain. Les chromothérapeutes en sont venus à la conclusion, après plusieurs siècles d’études pratiques, que les couleurs peuvent guérir à peu près n’importe quel type de problèmes, qu’il soit d’ordre physique, mental ou moral.

Lisez notre article sur la chromothérapie.

Photothérapie

Un document très intéressant, daté de 2002, présente La photothérapie dans le traitement et la prévention du trouble affectif saisonnier. En voici un extrait présentant la photothérapie.

http://www.bien-et-bio.com/blog/wp-content/uploads/2007/08/luminotherapie_bright_spark.jpgComme nous l’avons expliqué plus haut, les véritables mécanismes d’action de la photothérapie sont encore inconnus, mais plusieurs hypothèses ont été avancées à cet égard. La première concerne le rôle primordial joué par la mélatonine. Puisque la stimulation de la rétine par la lumière inhibe la sécrétion de mélatonine, on pourrait en déduire que l’état de vigilance augmente. Toutefois, un certain nombre d’études ont montré que la photothérapie pourrait avoir un effet antidépresseur, même si les sécrétions de mélatonine n’étaient pas supprimées. Actuellement, on considère que la mélatonine ne joue plus un rôle crucial, mais plutôt indirect.

La deuxième hypothèse porte sur le retard qui intervient dans les phases du rythme circadien. On sait que, en hiver et chez les personnes atteintes du trouble affectif saisonnier, ce retard est beaucoup plus marqué. La photothérapie matinale permettrait, pense-t-on, d’avancer ces phases et de les ramener ainsi à la normale. Toutefois, l’efficacité de la photothérapie administrée en soirée infirme cette hypothèse.

Les tenants de la troisième hypothèse posent comme prémisse que l’amplitude des rythmes circadiens chez une personne souffrant de trouble affectif saisonnier est très diminuée. La photothérapie permettrait d’augmenter cette amplitude et de diminuer ainsi les symptômes dépressifs.
Malheureusement, cette hypothèse n’a jamais été étudiée expérimentalement.

Selon la troisième hypothèse, le TAS serait dû à la diminution des concentrations des principaux neurotransmetteurs responsables de la dépression, soit la sérotonine, la noradrénaline et la dopamine. On présume que la photothérapie augmenterait les taux sanguins de sérotonine ainsi que la sensibilité des récepteurs sérotoninergiques. De plus, elle normaliserait les taux sanguins de noradrénaline et de dopamine.

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Enfin, la quatrième hypothèse porte sur la protéine G, qui participerait à la physiopathologie des troubles de l’humeur. En effet, une étude a révélé que les taux plasmatiques de protéine G diminuaient chez les personnes atteintes du trouble affectif saisonnier, et que la photothérapie a permis de les normaliser.

Malgré toute la controverse entourant le mécanisme d’action de la photothérapie, elle reste l’option thérapeutique de premier recours en présence d’un trouble affectif saisonnier.